Je suis d’origine marocaine mais je n’ai que la nationalité française, tient d’emblée à rectifier Salah Abdeslam, seul rescapé des commandos du 13-novembre et le plus connu des quatorze hommes appelés à comparaître. Mes parents sont venus en France d’abord, c’est pour ça qu’ils ont la nationalité française […], ensuite ils sont partis en Belgique.”
Questionné avec ses comparses au début de novembre sur sa trajectoire personnelle, le trentenaire s’est montré plus coopératif que deux mois plus tôt, lorsqu’il s’était présenté comme un “combattant de l’État islamique” et avait dénoncé être “traité comme un chien” en détention. Incarcéré depuis le 27 avril 2016 à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, il vit seul et à l’écart dans une cellule de 9m2, surveillé en…