Hostilités et provocations verbales, l’Algérie persiste et signe. Dans un communiqué rendu public le 18 août dernier, la présidence algérienne pointait du doigt le Maroc dans les récents incendies qui ont sévi au nord du pays, accusant le royaume d’“actes hostiles” qui nécessiteraient “la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières Ouest”.
Cette décision a été prise lors d’une réunion extraordinaire du Haut conseil de sécurité algérien, présidée par le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune et consacrée à l’évaluation de la situation après les gigantesques feux de forêt qui ont fait au moins 90 morts dans le nord du pays. Selon le président algérien, la plupart de ces incendies étaient d’origine “criminelle”, sans que ne soit présentée jusqu’à présent la moindre preuve.