Le professeur Tazi tient à clarifier le débat d’emblée : le vaccin et le traitement contre le coronavirus ne ciblent pas les mêmes objectifs. Là où le premier vise à accroître l’immunité d’une population saine, le second entend soigner des patients déjà infectés.
Le scientifique souhaite également se démarquer des autres médicaments “reconditionnés” déjà testés, et sujets à d’interminables controverses. Quand la chloroquine ne fait qu’empêcher l’entrée du virus dans les cellules, et le remdesivir qu’agir sur la multiplication de celui-ci (en provoquant au passage de multiples effets secondaires), la molécule qu’il a identifiée pourrait avoir un bénéfice triple : bloquer la réplication de l’agent pathogène, éviter la sur-réaction inflammatoire (les fameux “orages de cytokine”), et même avoir un effet réparateur sur les poumons.
“Résultats spectaculaires”
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