Dans la soirée du 9 au 10 novembre 2020, l’Arménie et l’Azerbaïdjan signaient un accord de paix mettant fin à la seconde guerre du Haut-Karabakh. Un traité de paix dont le grand gagnant est à première vue Bakou, qui a renforcé sa présence militaire dans la région et qui pourra construire un corridor commercial entre l’enclave et le reste de son territoire. Pour de nombreux observateurs, ce sont toutefois la Turquie et la Russie qui sont les grands gagnants de ce conflit puisque les deux puissances pourront renforcer leur présence militaire dans la région en vertu de certaines dispositions du cessez-le-feu signé en début de semaine. Mais Ankara aura davantage de raisons de se réjouir que Moscou,…