TelQuel : Santana dépeint beaucoup de violences. Qu’elles soient morales, physiques, sexuelles, notamment entre mineurs, mais aussi d’adultes sur mineurs. D’où vous est venue cette inspiration ?
Ines Lamallem : En réalité, dans ce livre, tout passe par ces deux personnages que sont Mick et Emma. Lui est traumatisé par des violences subies dans le passé. Elles ont des répercussions sur sa vie actuelle et sur les personnes qui l’entourent. En face, il y a Emma, une jeune femme, qui cherche à lui tenir tête et à l’aider. Elle deviendra, en quelque sorte, son dommage collatéral, un défouloir. Les violences sont donc multiples et de toute part. Si ce n’était pas l’angle…