Lundi 8 février, les députés observaient une minute de silence à la mémoire des “martyrs de l’économie informelle”, après la mort de 29 personnes le même jour, causée par l’inondation d’un atelier clandestin de textile à Tanger. Une tragédie de plus qui vient dévoiler les zones d’ombres du système du travail. Les syndicats réagissent.
Indignation générale
Pour Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la Fédération démocratique du travail (FDT), ce qui s’est passé à Tanger est une tragédie de plus qui s’abat sur les travailleurs marocains et démontre “les relations asymétriques entre les parties prenantes dans le processus de production industrielle”. Les travailleurs étant la partie surexploitée, ils sont “victimes de toutes les infamies dues à la négligence de la loi”, ajoute-t-il.