Il avait cette culture transversale qui lui permettait d’avoir un avis sur des sujets variés, était capable de prendre de la hauteur pour donner de la valeur à une actualité que nous sommes trop souvent condamnés à scruter le nez dans le guidon. Lors de la conférence de rédaction, où a été déterminé le menu du dernier magazine de l’année, il a pris son rôle très au sérieux. Il a commenté les propositions de sujet des journalistes, acquiesçant à certaines, en trouvant d’autres moins intéressantes, demandant à ce que l’angle d’attaque soit affiné ou suggérant des questions à poser. Nour-Eddine Saïl a vécu à distance notre bouclage et ses affres, les changements de dernière minute du fait de l’actualité, mais a rempli sa mission jusqu’au bout. Découvrez ses commentaires sur ce numéro…