Journée décisive pour l’Algérie. Dimanche 1er novembre, date qui marque l’anniversaire du début de la guerre d’indépendance de l’Algérie, les Algériens sont appelés à se prononcer par voie référendaire sur la révision de la Constitution. Après plus de 20 mois de contestation populaire du Hirak et le départ du président Abdelaziz Bouteflika en avril 2019, le pouvoir algérien, avec à sa tête Abdelmadjid Tebboune, entend marquer ce premier mandat de son empreinte.
Pour l’analyste politique Adel Ourabah, chercheur en questions sécuritaires en Afrique du Nord, affilié au think tank Coopformed et basé à Alger, la nouvelle Constitution n’est qu’un “ravalement de façade”, qui ne traite pas les revendications de fond…