Ouadi Madih: “Le secteur des écoles privées doit être assaini et réglementé”

Il est impératif de réglementer la relation contractuelle entre les parents d’élèves et les professionnels de l’enseignement privé, afin d’éviter toutes les dérives d’un secteur insuffisamment contrôlé, préconise Ouadi Madih, secrétaire général de la Fédération nationale des associations de consommateurs au Maroc
. Interview.

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“Si l’assurance est achetée 50 dirhams par l’école et revendue 2000 dirhams aux parents, il y a spéculation”, dénonce Ouadi Madih. Crédit: JOSE JORDAN / AFP

Depuis le début de la crise du Covid-19, le secteur de l’enseignement privé a été pointé du doigt par les parents d’élèves. Qu’est-ce qui a accéléré ce mécontentement?

Ce mécontentement s’est manifesté sur deux volets: l’un contractuel et l’autre éducatif. Notre champ d’action concerne le volet contractuel. Les parents d’élèves d’écoles privées sont considérés comme des consommateurs, selon l’article 2 de la loi 31-08, à partir du moment où l’école privée est considérée comme fournisseur d’un service. Il y a donc une relation contractuelle entre les parents d’élèves et l’école. Cette relation doit être, conformément à la loi, “claire, limpide et sans ambiguïté”, ce qui n’est pas le cas pour les écoles privées. C’est un sujet de débat depuis 2012 et cela fait des années que les associations de consommateurs défendent…

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