Frontières fermées et restrictions de déplacement entre les villes, les opérateurs du secteur touristique font grise mine face à la faible affluence des voyageurs depuis le début du déconfinement. Ébranlé par la crise, ce secteur porteur de l’économie nationale pourrait accuser une perte estimée à 4 % du PIB, selon les dernières projections du Fonds monétaire international (FMI).
Contacté par TelQuel, Fouzi Zemrani, vice-président de la confédération nationale du tourisme (CNT), estime qu’il est quasi-impossible de rattraper la situation pour l’année 2020. “Une perte de confiance est aujourd’hui observée : les touristes craignent de quitter leur chez-soi pour s’aventurer ailleurs, une réticence partagée à la fois par les touristes étrangers et nationaux”, explique-t-il, avant de rappeler que la période la plus prisée pour les vacances et le voyage, à savoir la saison d’été, est pratiquement terminée, marquant la fin de l’année touristique.Contrat-programme : trop peu, trop tard ?
L’automne et l’hiver ne portent…