Driss Benhima : “Le concept de revenu universel s’imposera naturellement”

Par Driss Benhima

Ancien ministre, ex-wali de la région du Grand Casablanca, ex-DG de la RAM et de l’ONEE, entre autres hautes fonctions, ce grand commis de l’Etat estime que l’après-Covid doit consacrer une vraie réflexion sur la protection sociale de l’humain dans une économie de plus en plus dématérialisée.

Intégrer le secteur informel dans la sphère de la légalité

Le secteur informel se compose de deux pôles. Un pôle de survie et un pôle de fraude. Le secteur informel de survie est handicapé par différents facteurs : les handicaps sociaux mal pris en charge par la société, la sous-qualification qui rend les travailleurs de l’informel incapables de s’intégrer dans l’économie moderne, la faible demande générale en travailleurs due à des concurrents internationaux bénéficiant d’un environnement des affaires plus favorable, et la robotisation croissante de la production industrielle. L’informel de survie comprend des travailleurs qui n’ont pas les compétences pour s’intégrer dans la dynamique économique actuelle. Pour ceux-là, il est utile d’imaginer des dispositifs de soutien à travers un revenu minimum. En revanche, s’agissant de l’informel illicite de fraude, il faudra trouver les…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés