Pendant près de 30 ans, les élections présidentielles de la Confédération africaine de football (CAF) n’étaient qu’une pure formalité. Mais depuis que Issa Hayatou, à ce poste depuis 1988, a cédé la présidence au Malgache Ahmad Ahmad en mars 2017, le siège est plus que jamais convoité. En trois ans avec Ahmad Ahmad, la CAF a connu plus de scandales que pendant 20 ans avec Hayatou. Le Malgache a même été interpellé, puis relâché, dans une affaire de corruption en juin 2019, à Paris. Manque d’expérience ou coup monté de la part de ses détracteurs nostalgiques de l’ère Hayatou ? Les points de vue sont divers, et chacun défend ses intérêts face aux médias, mais une étude menée par le cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC) a relevé plusieurs irrégularités financières dans la gestion…