Sélection culturelle de confinement: Nabil Benabdellah

Cinéma, musique et littérature. Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, nous livre sa sélection culturelle pour adoucir le confinement.

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Nabil Benabdellah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Crédit: Yassine Toumi/TelQuel

Vol au-dessus d’un nid de coucou, Miloš Forman, 1975

C’est un film qui a marqué ma jeunesse et qu’il serait bon de voir ou revoir. La performance de Jack Nicholson est juste admirable ! Dans le film, il incarne un truand qui fait semblant d’être fou pour échapper à la prison, et se retrouve donc dans un asile psychiatrique… Je l’ai vu récemment sur mon ordinateur, mais ça n’égale jamais la première fois où je l’ai vu au cinéma.

Image du film Vol au dessus d’un nid de coucou. © DR

Maâboudat Al Jamahir, Helmy Rafla, 1967

Et dans un registre plutôt à l’eau de rose, je me suis replongé dans les classiques du cinéma égyptien depuis que je suis confiné. À l’époque, on faisait vraiment des films intéressants et pour n’en citer qu’un, je dirais Mâaboudat Al Jamahir (L’idole des foules) avec Abdelhalim Hafez et Chadia. Je regarde aussi avec beaucoup de plaisir le cinéma réaliste italien qui a rythmé mes premières années de militantisme.

Affiche du film Maâboudat Al Jamahir. © DR

Guerre et paix, Tolstoï, publié en feuilleton entre 1865 et 1869

S’il y a un bouquin qui a particulièrement forgé mes convictions, c’est Guerre et Paix de Tolstoï. Ce livre a littéralement accompagné mon adhésion à la vie politique et aux idéaux du socialisme. À lire avec beaucoup d’intérêt, car c’est un livre qui met en exergue la condition humaine. D’une certaine manière, je trouve qu’il fait écho à ce que l’on vit aujourd’hui. Dans les temps difficiles, on se rend compte que nous avons besoin d’une société solidaire, avec un État fort et démocratique.”

© DR

D’Oum Kalthoum à Hafez, les classiques égyptiens

Comme je suis dans une phase de retour aux grands classiques, j’écoute beaucoup Oum Kalthoum, Abdel Mohammed Abdel Wahab, Abdelhalim Hafez. Je ne me refuse pas non plus d’écouter la musique de Ouarda, qui me rappelle beaucoup ma jeunesse. Et impossible pour moi de choisir un morceau ou un album plutôt qu’un autre !