La Turquie, coupable idéal? Au lendemain de la sortie, le 10 février, de Moulay Hafid Elalamy contre BIM, les cadors du PJD n’en démordent pas. “La priorité ne devrait-elle pas être accordée aux 45 milliards de dirhams de déficit avec la Chine, ou à la réévaluation de l’accord de libre-échange avec les États-Unis ?”, s’interrogeait l’ancien secrétaire d’État Najib Boulif, dans un édito publié sur le site du parti islamiste. Mustapha Ibrahimi, le président du groupe parlementaire PJD, dénonçait quant à lui “un traitement sélectif sur la question des accords de libre-échange”. Dans le même temps, le député Jamal Messaoudi, membre de la commission des secteurs productifs au parlement, signalait que le Maroc n’avait pas uniquement “signé des accords de libre-échange avec la Turquie, mais aussi avec les États-Unis, l’Union européenne, l’Égypte, la Jordanie…” La levée de boucliers du parti de la lampe n’étonne personne. Le PJD et l’AKP (Adalet…