Profond étonnement”. La formule choisie par Nasser Bourita ne souffre aucune ambiguïté sur ce qui ressemble à une vexation. À la veille de la tenue du sommet de Berlin, le 18 janvier, un communiqué émanant du ministre marocain des Affaires étrangères regrette la mise sur la touche du Maroc dans les pourparlers internationaux sur la poudrière que devient la Libye. “Le royaume du Maroc a toujours été à l’avant-garde des efforts internationaux pour la résolution de la crise libyenne”, mentionne le texte, relevant que Rabat “a joué un rôle décisif dans la conclusion des accords de Skhirat, qui sont, à ce jour, le seul cadre politique — appuyé par le Conseil de sécurité et accepté par tous les protagonistes libyens — en vue de la…