Un chiffre frappe après les élections législatives de 2007, le taux d’abstention record, avec seulement 37% de participation contre près de 52% en 2002. Mohammed VI avait appelé dans deux discours les Marocains à se rendre aux urnes. En vain. L’échec incombe aux partis politiques, devenus incapables d’encadrer les citoyens comme le veut leur mission, selon la lecture qu’en fait la monarchie. Une lecture portée sur le terrain par Fouad Ali El Himma. Le numéro 2 du régime, qui est déjà dans l’arène politique depuis qu’il a été élu comme député à Benguerir en septembre 2007, sera le missi dominici du roi sur le terrain politique, selon plusieurs analystes. El Himma, lui, s’en défend: “L’ambition qui me guide est simple: servir mon roi et servir mon pays. Mais n’en concluez pas que je suis en service commandé par…