Comment analysez-vous le boycott des étudiants en médecine?
Pour reprendre le terme, c’est un “analyseur” du blocage du système d’enseignement au Maroc. C’est d’autant plus symptomatique qu’il touche, là, des futurs médecins qui ne défendent que des revendications propres à leur métier. Ils ne brandissent pas de slogans politiques.
D’ailleurs, dans l’histoire de la contestation au Maroc, la faculté de médecine n’a jamais été à l’avant-garde du militantisme politique ou syndical. Tout cela signifie d’abord qu’à leurs yeux, il n’y a pas de projet porteur d’espoir, qu’il n’y a pas d’horizon de nature à les pousser à faire l’effort pour arriver à un certain résultat….“Dans l’histoire de la contestation au Maroc, la faculté de médecine n’a jamais été à l’avant-garde du militantisme politique ou syndical”