Une année dans le quotidien des Marocains

Retour sur 2018 avec les clichés de Yassine Toumi, photographe à TelQuel, sur des moments de vie marocains de cette année.

Par et

Une année marocaine en images. Alors que 2018 tire sa révérence, le photographe de TelQuel Yassine Toumi, revient sur les moments de vie des Marocains, lors de l’année écoulée. Une année à photographier le Maroc de long en large, tel qu’il est. #NoFilter. Aux moments de liesses collectives des uns, succèdent les parcours sinueux des autres, mais aussi les rêves, les doutes, la solitude. Rétrospective.

Une mère et son enfant sous le froid à Aït Bouguemaz, au douar de Zouyat Oulmzi.Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

À Aït Bouguemaz, le douar de Zouyat Oulmzi a été, en mars, pris au piège des abondantes chutes de neiges survenues dans l’Atlas. Dans cette région montagneuse et reculée, des populations luttent contre le froid, vivant dans une situation de précarité.

Ici, devant les montagnes de l’Atlas, une petite fille à la tête pleine de rêves, comme beaucoup d’enfants son âge.

Portrait de l’une des douze enfants de la Lune recensés dans la ville de Laâyoune.Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

A l’abri des rayons du soleil du Sahara, les “enfants de la Lune” attendent toute la journée. La nuit, cinq des douze cas recensés à Laâyoune vont à l’école publique, la seule au Maroc à ouvrir ses portes jusqu’à 23 heures pour ces personnes dont la maladie leur interdit de s’exposer au soleil. TelQuel est parti à leur rencontre en début d’année.

Les Ultras Herculès de l’IR Tanger célèbrent le sacre de leur équipe, le soir du 12 mai.Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Une première. Le 12 mai dernier, l’Ittihad de Tanger a décroché sa première Botola au terme d’une saison disputée. Un sacre célébré dans les rues tangéroises, entre liesse populaire et festival pyrotechnique.

Trois générations réunies à l’occasion du Moussem d’El Jadida, où petits et grands viennent admirer cette festivité où le cheval est roi.Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

C’est l’une des fantasias les plus prisées du Royaume. Le moussem de Moulay Abdellah, situé à neuf kilomètres au sud d’El Jadida, a une nouvelle fois émerveillé les yeux des milliers de curieux venus assister à ces festivités équestres.

Repos devant la mosquée Hassan II de CasablancaCrédit: Yassine Toumi / TelQuel

Fin d’un été particulièrement ensoleillée sur le Maroc. Ici un retraité, et habitant de l’ancienne médina de Casablanca, profite du panorama qu’offre la corniche sur la façade Atlantique.

Khadija, dans son village de Oulad Ayad, le 28 aoûtCrédit: Yassine Toumi / TelQuel

À Oulad Ayad, à la fin août, le calvaire vécu par Khadija, séquestrée, agressée sexuellement et mutilée, a provoqué l’émoi dans le Royaume et en dehors.

Mohamed, le père de Khadija, est sans emploi. Il travaille occasionnellement comme maçon ou comme musicien dans les mariages.Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Mohamed est le père de Khadija. Il est sans travail, mais s’improvise maçon ou joue occasionnellement de la zurna (instrument à vent) lors de la saison des mariages. Sa femme ne travaille pas non plus. La famille vit dans une cour “qui ne (leur) appartient même pas”, les cinq membres de la famille de Khadija (deux sœurs âgées de 12 et 5 ans, et un frère âgé de 13 ans) n’ont que “Dieu” pour leur venir en aide sur la situation qu’ils traversent.

Un festivalier venu prendre part à la dix-huitième édition du L’Boulevard.Crédit: Yassine Toumi /TelQuel

Le stade du R.U.C s’est une nouvelle fois mis à l’heure de L’Boulevard. Cette année, les festivaliers ont pu découvrir les jeunes musiciens en herbe lors de la compétition « Tremplin ». Une dix-huitième édition qui a rendu hommage à Amale Samie, journaliste et écrivain décédé le 27 janvier dernier, soutenant le festival depuis sa création en 1999.

Dans le camp de Tiznit, un salon de coiffure de fortune est improvisé.Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

L’année 2018 a été marquée par les opérations policières à l’encontre des migrants au nord du Maroc. Plusieurs d’entre eux ont été déplacés de force à Tiznit, à près de 800 kilomètres du nord du Maroc où beaucoup y étaient installés dans l’espoir de pouvoir traverser la mer Méditerranée.

En décembre, Ouled Ziane a connu son troisième incendies en moins de six mois.Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Après des incendies en juillet et en octobre, le feu s’est de nouveau déclenché, le 18 décembre dans le camp d’Ouled Ziane à Casablanca. Le temps d’une soirée, les flammes ont emporté le peu qu’une centaine de sub-sahariens possédaient.