Professionnelle, toujours. “Je ne souhaite pas m’exprimer avant la prise officielle de mes fonctions”, décline-t-elle poliment au téléphone, quelques minutes après avoir été nommée par Mohammed VI à la tête de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), lundi 3 décembre. Malgré un parcours qui force le respect — journaliste, enseignante, écrivaine, secrétaire d’État, ambassadrice, et bientôt directrice de la HACA —, Latifa Akharbach reste sur la retenue, en toute élégance.
Née en 1960 à Chefchaouen, dans une famille de la classe moyenne, Latifa Akharbach apprend très vite la ténacité, l’exigence et la rigueur. Le père est militaire, l’éducation se fait à la dure. “Elle n’est jamais en retard et ne laisse personne écrire ses discours”, confie une source proche de la nouvelle présidente de la HACA. Une discipline…“Latifa Akharbach ne supporte pas la médiocrité ou ce qui est moyen”