A chaque fois que Zakaria Boualem se dit qu’il a tout vu, il se trouve un nouvel évènement pour lui rappeler avec autorité à quel point il est incapable d’anticiper quoi que ce soit. En matière de changement d’horaire, par exemple, il pensait avoir expérimenté tous les types de dysfonctionnements possibles, et il en avait tiré un nombre respectable de chroniques. Les passages à l’heure d’hiver, puis à l’heure d’été, sans oublier l’heure du ramadan, étaient tous folkloriques, vous devez vous en souvenir les amis. Il était alors impossible d’imaginer qu’un non-changement d’horaire allait créer encore plus de chaos. C’est pourtant bien ce qui s’est passé, et le constat s’impose dans la foulée : même quand on ne fait rien, on arrive à le faire mal. Si le Guercifi a décidé de revenir sur cette affaire aujourd’hui, c’est qu’il lui a fallu un peu de temps pour digérer cet invraisemblable désordre. Il faut rappeler les faits — nous avons la prétention de documenter cette période délirante, c’est parti.
Deux jours à peine avant le passage prévu à l’heure d’hiver, alors que tous...