Selon l'OMS, la bière est l'alcool préféré des Marocains

Les Marocains sont plutôt portés sur la bière. C'est ce qui ressort d'un récent rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La "Flag" et la "Stork" surclassent les vins et les liqueurs.

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Photo d'illustration. Crédit: AFP

En matière d’alcool, les Marocains consomment d’abord de la bière. C’est ce qui ressort d’une récente étude publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La bière, selon l’OMS, constitue 43% du volume de l’alcool consommé par les Marocains, alors que le vin arrive par la suite avec un volume de 40%.

Les alcools forts et les liqueurs viennent en dernière place avec un volume de 17% et les autres boissons ferment la marche avec à peine 1%.

Autre conclusion de l’OMS, les Marocains ont bu de moins en moins entre 2010 et 2016. Dans ce sens, relève l’organisation onusienne, la consommation d’alcool a baissé de 1,8 litre par individu en 2010 à 1,1 litre en 2016 chez les hommes. Chez les femmes, la consommation est passée de  0,2 litre en 2010 à 0,1 litre en 2016.

Selon le rapport de l’OMS, l’abus d’alcool a entraîné en 2016, dans le monde, plus de trois millions de décès, soit un décès sur 20. Plus des trois quarts de ces décès concernaient des hommes. L’abus d’alcool représente plus de 5 % de la charge de morbidité au niveau mondial.

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« Le rapport de situation mondial de l’OMS sur l’alcool et la santé 2018 (Global status report on alcohol and health 2018) dresse un panorama complet de la consommation d’alcool et de la charge de morbidité attribuable à l’alcool dans le monde. Il présente également les mesures prises par les pays pour réduire cette charge », souligne l’organisation dans son communiqué.

« Beaucoup trop de personnes, ainsi que les membres de leur famille et de leur entourage subissent les conséquences de l’abus d’alcool, qui est à l’origine d’actes de violence, de traumatismes, de problèmes de santé mentale et de maladies telles que les cancers et les accidents vasculaires cérébraux », affirme Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

« Il est temps d’agir plus fermement pour contrer cette grave menace pour le développement de sociétés saines », a-t-il ajouté.

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