A Casablanca, c’est jour de chergui. L’atmosphère est électrique. La belle Ichrak est morte, la gorge tranchée. Derb Taliane et quartier Cuba sont en deuil et en colère. Car tout le quartier la désirait et s’agaçait de sa fierté altière. Mokhtar Daoudi, le policier. Nordine Guerrouj, sa cicatrice et ses trafics. Tous avaient essuyé ses refus et son mépris. Sauf Sese Tshimanga, arrivé du Sénégal quelques mois plus tôt à Casa, alors qu’il croyait atterrir à Deauville, et qui grâce à sa gouaille, avait recruté la belle comme associée. Son trafic de charme à destination de vieilles Européennes, surtout de leur portefeuille, battait de l’aile, et malgré son «charisme», «les virements Western Union n’arrivaient plus qu’au compte-gouttes» : il fallait donc renouveler le business…
Violences racistes
In Koli Jean Bofane prend prétexte de l’enquête pour faire le portrait de ces quartiers populaires où prolifèrent les trafics, la violence policière,…
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