Par Sabrina Myre, à Jérusalem Quand les bombes pleuvent sur le sud de la Syrie, de nouvelles tentes orangées font leur apparition sur les hauteurs du Golan. Sur le versant pris de force par Israël en 1967, il suffit de plisser les yeux pour apercevoir, de l’autre côté de la frontière, les minuscules silhouettes chercher l’ombre des arbres sous une chaleur écrasante. Ces déplacés syriens fuient la guerre en se réfugiant dans la zone démilitarisée entre les deux pays ennemis. Le grondement sourd des combats entre les groupes rebelles et le régime de Damas, épaulé par l’Iran et la Russie en tête, résonne comme une menace jusqu’au pied de la base militaire israélienne de Hazaka. À moins d’un kilomètre, Mohammed Hariri tente de survivre dans le camp d’Al Briqa sur le Golan syrien, avec sa femme enceinte de huit mois…
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