A Washington, Nasser Bourita promeut le modèle religieux marocain

Le ministre des Affaires étrangères a pris part à une rencontre interministérielle organisée par le secrétariat d’Etat américain et consacré à la liberté de culte. A cette occasion, il a prononcé un discours consacré au rôle de la Commanderie des croyants pour garantir de cette liberté.

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Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita et le secrétaire d'Etat adjoint américain John Sullivan, à Rabat. Crédit: MAECI/Department of State

Une première à Washington. Le département d’Etat américain a organisé, dans la capitale fédérale, une première rencontre interministérielle consacrée à la liberté de croyance et de religion. A l’invitation du secrétaire d’Etat américain, et ex-patron de la CIA, Mike Pompeo, le ministre des Affaires étrangères s’est rendu à cet événement.

La rencontre, qui a eu lieu les 25 et 26 juillet, a rassemblé des représentants de la société civile, des activistes, une centaine de leaders religieux et des responsables venus de près de 80 pays. Au milieu de ces invités, Nasser Bourita a prononcé un discours dans lequel il a mis en avant l’expérience marocaine en termes de liberté religieuse et le rôle de garant de ces libertés que joue le roi Mohammed VI en tant que commandeur des croyants.

Dans son allocution, le diplomate a notamment insisté sur le fait que le souverain est le « garant de la liberté de cultes dans le Royaume« , tout en précisant que l’institution de la Commanderie des croyants « englobe l’ensemble des Marocains, quelle que soit leur spiritualité ».

Et au ministre d’ajouter : « L’expérience marocaine ne peut coexister avec l’instrumentalisation du religieux, qui lui est antinomique » comme la « politisation » de la religion ou encore « l’ébranlement de la foi d’autrui ».

A Washington, le ministre des Affaires étrangères a également eu l’occasion de s’entretenir avec le théologien mauritanien et grand spécialiste du rite malékite Abdallah Bin Bayyah.

Cette visite du diplomate aux Etats-Unis intervient quelques semaines après celle du secrétaire d’Etat adjoint américain, John Sullivan, à Rabat. A cette occasion la question du Sahara et le rôle du Maroc dans la contribution mondiale contre Daech avaient été évoqués lors d’une rencontre avec Nasser Bourita.

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