Said Amzazi expose son plan d'action pour le préscolaire

Le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a présenté le 12 juillet, au Conseil du gouvernement, des objectifs ambitieux pour le préscolaire.

Par

Saïd Amzazi, ministre de l'Education. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Said Amzazi veut généraliser l’enseignement préscolaire au Maroc. Pour ce faire, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique prévoit de lancer la semaine prochaine un programme national dans ce sens. Celui-ci comprend également des mesures pour la réforme du secteur.

Le programme en question sera détaillé lors d’une conférence, le 18 juillet, par le ministre, nous a indiqué Fatima Ouahmi, directrice chargée de la communication au ministère de l’Education nationale. « Une lettre royale devrait également être lue » au lancement du programme qui bénéficie du « haut patronage » du roi Mohammed VI.

Les grandes lignes du projet ont néanmoins été présentées, le 12 juillet, au Conseil du gouvernement. Celui-ci prévoit notamment d’atteindre un taux de préscolarisation de 100% (d’ici 2027-2028) et de 67% (d’ici 2021-2022). Pour y arriver, il faudrait, selon Said Amzazi, ouvrir 57.000 classes supplémentaires et recruter 55.000 éducateurs, pour un coût annuel additionnel de trois milliards de dirhams. Le programme, qui sera opérationnel dès la rentrée, prévoit aussi l’ouverture de 4.000 nouvelles classes, l’inscription de 100.000 enfants supplémentaires, la formation de 28.000 éducateurs et 950 animateurs pédagogiques.

à lire aussi

Aujourd’hui, sur 1,426 million d’enfants en âge de préscolarisation, seuls 699.000 sont inscrits dans des établissements préscolaires, soit un taux de 49%, a fait savoir le ministre. Selon lui, cette situation est notamment due à « l’insuffisance des financements, à l’absence d’un cadre référentiel unifié, à la disparité entre les milieux ruraux et urbains et au manque des mécanismes de contrôle et d’évaluation ».

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer