Les Lions démarrent par une défaite

Le Maroc s'est incliné ce jeudi contre l'Iran, pour sa première sortie dans ce Mondial 2018 (0-1). Solides tout au long de la rencontre, les Lions de l'Atlas ont cédé dans les derniers instants du match sur un but contre son camp d'Aziz Bouhaddouz.

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Le milieu de terrain marocain Younes Belhanda à l'issue du match de Coupe du Monde contre l'Iran le 15 juin 2018 à Saint Petersbourg. Crédit: AFP PHOTO / Paul ELLIS

Cruel scénario que celui qui a vu le Maroc s’incliner face à l’Iran ce vendredi 15 juin à Saint-Pétersbourg. Alors que l’on se dirigeait vers le premier résultat nul de ce Mondial, la sélection iranienne a trouvé l’ouverture sur un coup franc excentré dévié par dans son propre but par Aziz Bouhaddouz (90e + 5).

Le malheureux attaquant de Sankt Pauli (2e division allemande) était entré une dizaine de minutes plus tôt. Il devient ainsi le premier remplaçant à inscrire un but contre son camp depuis 2006.

«C’est rageant de perdre comme ça», résumait à chaud Younes Belhanda après la rencontre. Un constat réaliste, au vu de la physionomie de la rencontre où les Lions se sont montrés plus agressifs, et ont créé plus de situations dangereuses que leurs adversaires du jour.

Dès les premières minutes, Ayoub El Kaabi, Amine Harit, ou encore Younès Belhanda se ruaient sur le but gardé par Safar Beiranvand, mais échouaient soit par maladresse, soit sur la défense iranienne.

Sur l’une de ses rares occasions, l’Iran aurait pu ouvrir le score juste avant la pause (42e), lorsque le jeune attaquant Sardar Azmoum sur un contre éclair iranien, s’est présenté seul face à Munir El Kajoui, bien présent sur sa ligne de but.

Domination stérile

A la pause, le Maroc affichait 70% de possession avec plus de 80% de passes réussies. Les Lions de l’Atlas ont monopolisé le ballon, réussissant 198 passes contre seulement 60 pour l’Iran. Une domination technique visiblement insuffisante pour forcer le verrou iranien.

Pire, cette domination ne s’est pas matérialisée dans la finition. Les deux équipes ont ainsi terminé le match avec le même nombre de tirs (8, dont seulement 2 cadrés).

Maigre consolation pour les hommes de Renard, Amine Harit, dans tous les bons coups, ou presque, cette après-midi, a été désigné homme du match. Mais le Maroc espérait beaucoup mieux pour ses retrouvailles avec l’élite mondiale. Le résultat de ce vendredi complique sérieusement les affaires pour la bande d’Hervé Renard qui affrontera dans l’ordre le Portugal (20 juin), champion d’Europe en titre, et l’Espagne, championne du monde 2010 (25 juin).

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