Gdeim Izik: La France réagit à la grève de la faim de Claude Mangin

Lors d’une intervention devant l’Assemblée nationale, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a affirmé que des démarches ont été effectuées auprès des autorités marocaines pour permettre à la compagne de Naama Asfari d’accéder au territoire marocain.

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Claude Mangin lors d'une manifestation à Paris, le 21 avril, à proximité du ministère des Affaires étrangères. Crédit: Groupe "Sahara le havre laguerra"/Facebook

La France réagit à la grève de la faim de Claude Mangin. Cette citoyenne française âgée de 62 ans s’est récemment vu refuser l’accès au territoire marocain alors qu’elle se rendait au Royaume pour rendre visite à son mari, Naâma Asfari, emprisonné au Maroc après avoir été condamné pour son implication dans les actes meurtriers perpétrés lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik en 2010. Onze éléments des forces de l’ordre avaient perdu la vie lors de ces incidents.

Après s’être vu refuser l’accès au territoire marocain, « pour la quatrième fois en près de deux ans » selon l’AFP, Claude Mangin a entamé une grève de la faim le 18 avril pour dénoncer sa situation. Une action qui a été évoquée à l’Assemblée nationale où le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a été interrogé à ce sujet par le député communiste Jean-Paul Lecoq lors de la séance des questions au gouvernement.

« A plusieurs reprises, des démarches ont été effectuées auprès des autorités marocaines afin de les sensibiliser sur le cas de Mme (Claude) Mangin et de solliciter immédiatement la possibilité pour elle de se rendre au Maroc pour simplement rendre visite à son mari« , a déclaré Jean-Yves Le Drian lors de son intervention devant à l’Assemblée nationale.

« Moi-même je suis intervenu plusieurs fois, non seulement officiellement mais aussi personnellement, auprès de mon collègue marocain (Nasser Bourita, ndlr) « , a ajouté le ministre français des Affaires étrangères.

Jean-Yves Le Drian a également  indiqué que le président Emmanuel Macron, le Premier ministre Édouard Philippe et lui-même étaient « régulièrement tenus informés » de sa situation. « Sachez bien que nous avons une veille très particulière et très émotionnelle sur cette question« , a assuré le ministre.

Avec AFP

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