El Othmani : "La seule réponse du Maroc sera la fermeté"

Saad Eddine El Othmani affirme ce lundi, à l'issue d'une réunion avec les chefs de partis à Laâyoune, que le Maroc aura recours à tous les moyens pour rétablir le statu quo à l'est du Sahara. Une rencontre sanctionnée par la "Déclaration de Laâyoune".

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Saad Eddine El Othmani, Chef du gouvernement. Crédit: YouTube/Chef du gouvernement

C’est en sa qualité de secrétaire général du PJD et de chef de la délégation partisane que Saad Eddine El Othmani, qui a atterri ce lundi à Laâyoune, a ouvert le bal des allocutions lors d’une rencontre au Palais des congrès du chef-lieu du Sahara.

Face aux élus, notables, anciens résistants et représentants de la société civile, le chef du parti à la lampe a réitéré que le Maroc « refuse de manière catégorique (les incursions du Polisario, NDLR) et est prêt à toutes les éventualités ». « Notre seule réponse sera la fermeté », a ajouté Saad Eddine El Othmani qui a affirmé que le Maroc est dans son droit au regard de la légalité internationale.

Le patron du PJD a commencé son allocution en rappelant que les incursions du Polisario ont commencé dès les semaines qui ont suivi la conclusion de l’accord de cessez-le-feu. Et que, à chaque fois, l’ONU était intervenue pour rectifier les choses.

La rencontre de Laâyoune a pour but de souder ce qu’El Othmani appelle « Le front intérieur ». Cette réunion, qui a démarré par des versets du Coran, suivis de l’hymne national, sera sanctionnée par « La déclaration de Laâyoune », un document en quatre langues (anglais, arabe, espagnol, français), où les partis appellent notamment la communauté internationale à s’acquitter de sa mission.

Les chefs de parti entament une prière avant le début de leur réunion.Crédit: AIC Press

Ilyas El Omari, secrétaire général du PAM, a écourté son allocution de trois minutes pour dire que le Sahara « n’était pas une question de frontières, mais une question de vie ou de mort ». Nizar Baraka, chef de file de l’Istiqlal, a appelé à accélérer la régionalisation avancée pour couper la route aux ennemis du Maroc. Le patron du parti à la balance a également appelé l’Algérie à assumer ses responsabilités.

« La question du Sahara est une question de tous les jours et pour tous les Marocains », renchérit Aziz Akhannouch, président du RNI, qui a appelé l’ONU à s’acquitter de ses missions de « manière ferme », faute de quoi il reviendrait au Maroc « d’user de tous les moyens ». « Nous sommes prêts plus loin que ne puissent imaginer nos ennemis », a prévenu le patron des bleus.

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