Alerte aux méduses dangereuses sur les côtes marocaines

La "physalia physalis", une espèce apparentée aux méduses, a été détectée sur les côtes de Casablanca, Mohammedia, Bouznika et Skhirat. Les piqûres de ces créatures peuvent provoquer des brûlures intenses et sont parfois mortelles. Guide pratique des premiers gestes en cas de piqûre.

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Une "physalia physalis", espèce apparentée aux méduse. Crédit : CC AJC1 / Flickr

Après une apparition massive sur certaines plages des côtes espagnoles, la physalia physalis sévit de nouveau sur les côtes marocaines, où elle apparaît régulièrement. Le ministère de l’Agriculture a lancé une étude par l’Institut national des recherches halieutiques (INRH) pour mieux comprendre les conditions environnementales à l’origine de sa prolifération sur les côtes marocaines, tout comme celle des méduses de manière générale.

Selon les informations de l’INRH qui a mis en place un réseau de surveillance de ce type de phénomènes, les apparitions de cette espèce sont saisonnières et demeurent généralement limitées dans le temps, souvent entre mars et avril.

Cette espèce, qui apparaît régulièrement au niveau des côtes marocaines, peut provoquer des brûlures intenses. La gravité des blessures occasionnées à l’homme en cas de contact avec les tentacules de la physalie semble cependant varier d’un individu à l’autre.

Que faire en cas de piqûre ?

Dans la plupart des cas, les envenimations se limitent à des brûlures intenses qui peuvent être très douloureuses. La durée des lésions peut durer une à deux semaines selon les organes touchés. Un cas mortel avait été signalé sur les côtes portugaises en 2010. Mais, les cas de piqûres recensées ces dernières années au Maroc n’auraient pas entraîné de complications majeures selon le ministère.

En cas de piqûre, le ministère conseille de retirer délicatement les tentacules collés à l’aide d’un papier, d’un bout de plastique, d’un coquillage ou même d’un morceau d’algue.

Il est recommandé de n’utiliser aucun liquide agressif, car cela déclencherait des cellules urticantes encore non activées (pas de vinaigre, ni salive, ni urine comme le veut la croyance populaire, et surtout pas d’eau douce).

Le ministère conseille également de rincer délicatement la plaie à l’eau de mer si nécessaire. En cas de douleur persistante ou de malaise, consulter d’urgence un médecin, insiste la même source.

Avec MAP

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