Amir Peretz: "je maintiendrai mes relations formelles et informelles avec le Maroc"

Amir Peretz, ex-ministre israélien de la Défense, garde un mauvais souvenir de sa dernière visite au Maroc. Pourtant, il nous confie sa détermination à aller de l'avant pour "consolider" les relations avec le Maroc malgré les "extrémistes de l'opposition".

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Crédit: AFP
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« Les extrémistes dans l’opposition au Maroc digèrent mal mes relations dans le pays et font tout pour les saper« , nous déclare Amir Peretz qui a été chahuté le week-end dernier à la Chambre des conseillers où se tenait une conférence organisée en partenariat avec l’Association parlementaire méditerranéenne (APM) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Des parlementaires marocains de l’UMT, de la CDT et du PJD ont attaqué la délégation israélienne conduite par Amir Peretz, et ont qualifié l’ancien ministre de « criminel de guerre« .

« Je ne vais pas changer de voie et je vais continuer à travailler pour le maintien et le renforcement des relations, formelles et informelles, avec les pays arabes et spécialement avec le Maroc où j’ai des amitiés profondes et personnelles« , nous déclare l’ancien patron du Parti travailliste israélien, depuis Tel-Aviv.

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Amir Peretz, homme politique de premier plan dans l’État hébreu, est né en 1952 à Boujaâd, dans la région de Beni Mellal-Khénifra. Ce n’est pas la première fois qu’il vient au Maroc. En février 2006, alors qu’il se trouvait à la tête du parti de centre-gauche israélien, il a été reçu en audience par le Roi Mohammed VI au palais royal de Fès. Officiellement, Rabat et Tel-Aviv n’entretiennent pas de relations.

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