Amina Benkhadra, « optimiste » quant à des « découvertes majeures » d’hydrocarbures au Maroc

La directrice  générale de l’Onhym souhaite inciter quatre « compagnies internationales de renom » à explorer les ressources souterraines du Maroc.

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Ancienne ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Amina Benkhadra est directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) depuis 2003. Crédit: Yassine Toumi/TELQUEL

C’est dans une interview diffusée par l’agence de presse MAP le 26 septembre qu’Amina Benkhadra a fait le point sur les explorations gazières en cours dans le royaume. La directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym), a d’abord livré un constat général sur les ressources du sous-sol marocain indiquant qu’ils pourraient receler des hydrocarbures : « les bassins sédimentaires marocains restent encore sous-explorés malgré le fait qu’ils présentent des systèmes pétroliers potentiellement favorables à l’accumulation de gisements d’hydrocarbures » a déclaré la patronne de l’Onhym. Benkhadra s’est également montrée « optimiste quant à la possibilité de réaliser des découvertes majeures dans le future ».

Elle a également annoncé que des négociations sont en cours avec quatre « compagnies internationales de renom » dans le but de participer aux opérations d’explorations énergétiques dans le royaume. Actuellement une « vingtaine d’entreprises » opèrent au Maroc selon la DG de l’Onhym. Ces dernières ont mené des travaux d’exploration couvrant une superficie de 180 121.42 Km². Au total ce sont près de 16 milliards de dirhams qui ont été investis dans ces travaux entre 2010 et 2016. Au titre de l’année 2017, l’investissement dans l’exploration pétrolière avait atteint près de 485 millions de dirhams au mois d’août.

La directrice générale de l’Onhym a également rappelé la découverte de gisements de gaz dans le bassin du Gharb et d’Essaouira. Elle a également déclaré que les explorations effectuées dans le bassin de Tendrara ont confirmé la présence de gaz naturel dans cette zone. Dans la même région, l’office et ses partenaires ont foré trois puits d’explorations dont la mise en production est prévue pour 2019.

D’autres gisements onshore dans le bassin du Gharb pourraient, eux aussi, être « économiquement intéressants » malgré leur petite taille en raison de la présence d’un réseau de gazoducs et de la proximité de plusieurs industries situées dans la province de Kénitra. La DG a également fait part de la volonté de son institution d’explorer des gisements dans la région Tanger-Tétouan –Al Hoceima et Rabat-Salé-Kénitra.

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