Benkirane s'attaque à Aziz Akhannouch et Nizar Baraka

Le secrétaire général du PJD a repris ses attaques, dimanche dernier, contre le RNI et son président, Aziz Akhannouch. A Témara, lors du congrès provincial de son parti, il n'a pas épargné non plus Nizar Baraka, candidat à la direction de l'Istiqlal.

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Abdelilah Benkirane © Yassine Toumi/TELQUEL

Abdelilah Benkirane, SG du PJD, parti qui dirige la coalition gouvernementale, a repris ses attaques contre le Rassemblement national des indépendants (RNI) et son président Aziz Akhannouch. Lors d’un discours prononcé en ouverture du congrès provincial de la section Temara-Skhirat du PJD, le 17 septembre, le leader du parti de la lampe a appelé les militants de son parti à rester fidèle au « ma3qoul » (le sérieux) avant de s’attaquer au leitmotiv « agharas, agharas » (droit au but, ndlr) brandi par le RNI

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« Il ne suffit pas de brandir le slogan ‘agharas, agharas’ alors que nous ne savons pas si ce parti est une colombe ou un tracteur« , a déclaré Abdelilah Benkirane devant le congrès. Le secrétaire général du PJD enfonce le clou en revenant sur l’université d’été organisée il y a une dizaine de jours par le parti d’Aziz Akhannouch à Marrakech avec la participation de milliers de jeunes. « Le ma3qoul, cela ne consiste pas à créer un parti ou mettre en place une chabiba de 3.000 membres en l’espace de trois mois« , a commenté Abdelilah Benkirane qui a rappelé que son parti n’a pu disposer d’une organisation de jeunes que vingt ans après sa création.

L’ancien chef de gouvernement n’a pas épargné non plus Nizar Baraka, le président du CESE et prétendant au poste de SG de l’Istiqlal en remplacement de Hamid Chabat. « Ses propos ne reflètent pas ses réelles positions. Il répète ce que certaines parties lui dictent« , a affirmé le SG du PJD en réponse à des critiques de Nizar Baraka lors de récentes sorties médiatiques. Le candidat à la direction du parti de la balance avait pointé du doigt plusieurs décisions prises par le gouvernement Benkirane et qualifié le PJD de parti « concurrent« .

 

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