La Cour constitutionnelle invalide l'élection de Mohamed Idaâmar (PDJ) à Tétouan

Coup dur pour le PJD à Tétouan. Le maire Mohamed Idaâmar a été déchu de son mandat de député sur décision de la Cour constitutionnelle.

Par

Mohamed Idaâmar, maire PJD de Tétouan, a perdu son siège au Parlement.

Dans la région du Nord et plus précisément à Tétouan, c’est un des coups les plus durs portés par la justice au PJD. Mohamed Idaâmar, maire de la ville, a perdu son siège à la Chambre des représentants sur une décision de la Cour constitutionnelle datant du 6 juin. Les magistrats estiment que l’élu PJD a failli aux lois régissant le déroulement des campagnes électorales.

Lire aussi: Élections partielles : le PJD perd 17.000 voix à El Jadida

L’enquête a établi que Mohamed Idaâmar a utilisé les moyens de la commune lors de sa campagne. Les faits remontent au 30 septembre 2015. Le maire PJD a eu recours aux véhicules de la commune et même aux salariés de la mairie pour aménager un théâtre en plein air d’où il avait lancé sa campagne électorale.

Ironie de l’histoire, le maire PJD de Tétouan a perdu son siège après un recours introduit par Mohamed Lamine Boukhabza, l’une des anciennes grosses pointures islamistes de la région. Ce dernier s’était présenté sur une liste indépendante.

Lire aussi: Tétouan: Le PJD gèle les fonctions du tonitruant Boukhoubza

Mohamed Idaâmar a remporté l’un des cinq sièges de Tétouan avec plus de 20.000 voix (plus de 25% des suffrages), loin devant le candidat RNI Rachid Talbi Alami notamment.

Du coup, le contingent des élus islamistes passe de 125 à 124. À moins que le PJD ne remporte le scrutin partiel dont la date sera fixée prochainement par le ministère de l’Intérieur.

 

 

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer