L’ONEE mandate Ashurst et HSBC pour le projet "Gas to Power"

Ali Fassi Fihri, DG de l'ONEE. Crédit: DR

L’Office vient de publier les résultats de l’appel d’offres lancé il y a plus d’un an pour la désignation des conseillers techniques et financiers qui l’accompagneront dans le déploiement du projet « Gas to power ».

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), qui envisage de construire deux centrales d’une capacité totale de 2400 MW, vient de désigner le cabinet Ashurst et la banque HSBC pour son projet « Gas to power ».

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L’assistance et le conseil juridique, ont été confiés à la filiale française d’Ashurst LLP, cabinet d’avocats basé à Londres contre une rémunération de 1,9 millions d’euros (près de 20 millions de dirhams) HT. La filiale émiratie de la banque britanique HSBC a remporté l’appel d’offres pour le conseil sur le volet financier. HSBC Bank Middle East Limited (Émirats arabes unis) sera payé à hauteur de 7,2 millions de dollars américains HT (soit, 73 millions de dirhams). En gros, l’ONEE a décidé d’accorder sa confiance à des opérateurs britanniques pour la bonne marche de son projet gazier.

Un chantier colossal

Pour rappel, le projet « Gas To Power » vise le développement d’infrastructures et d’installations gazières et électriques. Il est question du développement de deux centrales d’une capacité de 1200 MW chacune.  L’une sera située à Jorf Lasfar et l’autre sera installé à Dhar Doum à 120 km environ au sud de Tanger. Ces deux unités nécessiteront un investissement de 2,2 milliards de dollars (19,4 milliards de dirhams).

En parallèle, des infrastructures doivent également être réalisées. Il s’agit dans le détail, d’un terminal GNL (gaz naturel liquéfié) doté de capacité de réception et de stockage et d’une unité de regazéification du GNL. La construction d’un gazoduc de transport de gaz est également envisagée. Il sera d’une longueur de 400 km et reliera le terminal GNL au Gazoduc Maghreb-Europe (GME). Il permettra, in fine, de desservir les futures centrales CCGT et les unités industrielles. Ces infrastructures mobiliseront, quant à elles, un investissement de 2,4 milliards de dollars (presque 20 milliards de dirhams).

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