Lors d’une intervention à la Chambre des conseillers le 12 avril, le ministre de l’Enseignement supérieur Lahcen Daoudi a affirmé que «la formation des jeunes aujourd’hui est primordiale afin d’avoir des cadres qui accompagneront le développement du Maroc». «Le Maroc sera l’un des pays les plus riches au monde d’ici 23 ans et aura le monopole du phosphate, c’est pour cela qu’il faut préparer la jeunesse marocaine», ajoute Daoudi, sans toutefois préciser son choix de cette durée précise.

C’est dans ce cadre qu’il a répondu à une question du parlementaire de l’Istiqlal Abdelaziz Lebbar sur le diplôme du baccalauréat et sur l’accès des bacheliers aux instituts par concours. À ce propos, le ministre a indiqué qu’à partir de «l’année scolaire 2018-2019, toute personne ayant son baccalauréat pourrait accéder à ces instituts (La faculté de médecine, l’Ecole Mohammedia des ingénieurs, ndlr) sans concours et seulement avec une mention.»

Et d’ajouter que pour que «cette mesure soit possible, le ministère changera le mode de calcul des notes : Les notes obtenues en contrôles continus ne seront plus intégrées dans la moyenne du baccalauréat. Nous ne prendrons que la moyenne enregistrée dans l’examen du baccalauréat national (75%) et l’additionner à la moyenne obtenue dans l’examen du baccalauréat régional, qui intervient pour (25%).»