Le 9 mars, au sein de son lumineux siège orné d’une myriade de tableaux d’art moderne, à deux pas du Twin Center de Casablanca, Saham a présenté ses résultats pour l’année 2015 à un parterre de journalistes et d’analystes financiers. Par la voix de son directeur général Ahmed Mehdi Tazi, le groupe annonce une « croissance modérée » avec un chiffre d’affaires en hausse de 2,5 % par rapport à l’exercice précédent, pour s’établir à 3,773 milliards de dirhams. La performance est réalisée à 90 % par l’activité non-Vie de l’assureur (3,10 milliards de chiffre d’affaires, en hausse de 3,1 %). L’activité Vie poursuit sa baisse (-2,2 % par rapport à 2014) pour atteindre 363 millions de dirhams.

Saham Assurance enregistre ainsi un résultat net de 340 millions de dirhams (+5,9 %) qui sera en partie redistribué aux actionnaires à raison de 40 dirhams par actions (contre 36 dirhams l’an dernier). « Nous espérons ainsi voir le cours de l’action bouger dans les prochains jours », sourit Mahmoud Oudrhiri, directeur général délégué gestion et support.

Au cours d’un exercice marqué, par la nouvelle prise en compte du préjudice moral dans le cadre d’un accident du travail, Saham Assurance tire son épingle du jeu pour rester le numéro un marocain de l’assurance non Vie, de l’assurance auto et en matière d’accident corporel. 2015 a également marqué le lancement de Saham dans la bancassurance avec un partenariat de 10 ans signé avec Crédit du Maroc. « Le premier contrat client a été signé cette semaine », annonce Mehdi Tazi.

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