Le torchon brûle de nouveau entre les syndicats et le gouvernement. Ce dimanche 29 novembre, l’UMT, l’UGTM, la CDT et la FDT vont commencer leur marche de la place Annasr à Casablanca à partir de 9h du matin. Ils manifesteent pour une batterie de revendications socio-économiques et syndicales.

Les revendications concernent la hausse des salaires, la baisse de l’impôt sur le revenu, la hausse des prix, et surtout  le dossier de la réforme des retraites mais aussi d’autres demandes. Ce grand nombre de revendications affichées est dû, selon Miloudi Mokharik, secrétaire général de l’UMT dans une déclaration à Telquel.ma, «au ras le bol social général» et au blocage du dialogue social «qui traîne depuis 3 ans».

«Depuis que nous avons annoncé la date de la marche, beaucoup se sont joints à nous de façon spontanée», assure Mokharik. Parmi eux, figure  les enseignants, les enseignants-stagiaires, les médecins internes et résidents, énumère-t-il.  Une façon pour le responsable syndicale de souligner l’importance de la mobilisation qui se prépare.

Et ce n’est pas tout. A quelques jours de cette manifestation, le bras syndical d’Al Adl Wal Ihssane (interdite mais tolérée), a également annoncé, par le bias d’un communiqué, sa participation aux côtés des centrales syndicales. Une participation que le secrétaire général de l’UMT accueille favorablement. «Ils sont des citoyens comme tout le monde qui souffrent de la détérioration de la situation sociale dans le pays dont le gouvernement est le seul responsable».

L’ampleur de cette marche est capitale pour les syndicats. C’est elle qui annoncera le degré de mobilisation afin de tester la préparation pour la grève suivie d’une grève générale que les syndicats comptent organiser mais dont la date n’a pas encore  fixée.