Sahara: Moubacharatan Maâkoum décortique les chantiers lancés

Nouveaux projets au Sahara, régionalisation avancée, rente...  Moubacharatan Maâkoum a décortiqué les initiatives lancées par le roi Mohammed VI au Sahara.

Par

Célébration du quarantenaire de la Marche verte.Crédit: AFP
Célébration du quarantenaire de la Marche verte.Crédit: AFP

Sous le thème “Quelles perspectives pour le Sahara”, la ministre Mbarka Bouaïda, le président du Conseil économique et social Nizar Baraka, le président du CNDH Driss El Yazami et d’autres intervenants ont répondu à des questions relatives aux enjeux dans les provinces du sud. Conducteur :

4’35: pour Nizar Baraka, cette visite représente sans nul doute “le coup d’envoi de la mise en place de la régionalisation avancée, initialement proposée à partir des provinces du sud, et lancé dans la même région”.

6’21: pour sa part, le président du Conseil national des droits de l’homme affirme que “les droits de l’homme est la feuille de route pour la mise en place du développement durable” auquel aspire le Maroc. Driss El Yazami pense  que ledit développement concerne “tous les secteurs” et devrait toucher “tous les citoyens”. Une condition sine qua non afin de réaliser “une démocratie représentative et participative”.

7’40: revenant sur la faisabilité d’une régionalisation avancée, le président de la région Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khettat, affirme que “les provinces du sud sont suffisamment matures pour concrétiser ce chantier”. Pour lui, il a d’abord fallu “consolider les instruments administratifs dans la région pour mettre en place les grands projets récemment lancé par le monarque”.

24’30: Interpellé par rapport au rapport réalisé il y a 2 ans sur le Sahara par le Conseil économique, social et de développement, son président affirme qu’il “faut en finir avec l’ancien système économique qui reposait uniquement sur l’investissement public, et encourager l’investissement privé”. Pour Nizar Baraka, “il faut décentraliser le pouvoir en accordant aux élus d’autres prérogatives” et “rompre avec l’assistanat en favorisant des prestations sociales qui ciblent les populations défavorisées”.

Pour ce qui est de l’économie de rente, le président du CESE rappelle que le Maroc a modifié les modalités d’octroi de licences. “Les licences sont accordés que quand il y a investissement. Si ce dernier ne se fait pas durant une période prédéfinie, la licence est automatiquement retirée”.  Et d’enchaîner: “ Il faut que ledit investissement ait une retombé économique sur la région” .

33’16: jointe en duplex à Laâyoune, la militante des droits de l’homme Aïcha Douihi, exprime “qu’elle souhaite  réconcilier les citoyens des provinces du sud avec l’administration et les institutions étatiques”. Pour elle, il est plus que jamais nécessaire de “récupérer la “hiba” de l’Etat”.

56’2 : Après un reportage résumant l’ensemble des chantiers initiés, Jamâa Goulehsen interpelle Khettat Ynja sur les conditions nécessaires pour la concrétisation desdits projets. Ce dernier évoque le renforcement des instruments juridiques et recommande que “le Wali et le président du conseil de la région unissent leurs forces afin d’être plus efficace et d’éviter les conflits d’intérêts”. Le président de la région de Dakhla souhaite rester à l’écoute des doléances et remarques des habitants de la régions qu’il considère comme “locomotive” du développement.

1h1’45 : Khettat Ynja poursuit en insistant sur la formation des cadres de la région. Selon lui, “ils seront appelés à gérer, superviser et accompagner la concrétisation de projets lancés”.

Plus loin: L’émission Moubacharatan Maakoum en intégralité

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer