Surveillance numérique: les incriminés réagissent à la plainte de Hassad

Hisham Almiraat, président de l’association des droits numériques réagit à la plainte qui le vise, déposée par le ministère de l’Intérieur.

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Hisham Almiraat président de l'association des droits numériques.
Hisham Almiraat président de l'association des droits numériques. Crédit: capture d'écran Youtube.

Suite à la plainte déposée par le ministère de l’Intérieur  contre «des personnes qui ont préparé et distribué un rapport comprenant des accusations graves de pratiques d’espionnage»,  Hisham Almiraat président de l’association des droits numériques (ADN), partenaire de l’ONG britannique qui a réalisé le rapport, nous assure que « ce rapport est celui de Privacy International et non d’ADN. C’est à eux que le gouvernement devrait s’adresser».

Lire aussi : Qui sont ceux qui se disent victimes de surveillance par les autorités?

Il considère toute poursuite comme «une atteinte grave à la liberté d’expression et d’association», car le rapport «contient avant tout des témoignages de victimes de la surveillance». ADN s’est associée à ce rapport dans le but de susciter le débat, ajoute-t-il.

Rendu public le 6 mai dans une conférence de presse au siège de l’AMDH à Rabat, le rapport présente le témoignage de 4 membres du collectif Mamfakinch et du journaliste Ali Anouzla. Les témoignages font état d’une surveillance numérique qu’ils ont subie. Avant le début de la conférence, la police a interdit l’accès  au locaux à plusieurs personne venues assister à la conférence.

Le président d’ADN invite le gouvernement «à ouvrir une enquête sur les violations de la vie privée au lieu de tirer sur le porteur du message».

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