Benkirane s'énerve lors de la séance des questions orales

Le premier oral de la session de printemps pour Benkirane a été consacré à la question de la dette publique. Les échanges entre l’opposition et le chef du gouvernement ont dégénéré jusqu'à ce que ce dernier quitte l'hémicycle.

Par et

Crédit : Rachid Tniouni

La premier oral du chef de gouvernement devant la Chambre des représentants ce mardi 28 avril a tourné court. Abdelalilah Benkirane a en effet été questionné sur les mesures prises par le gouvernement afin de faire baisser la dette publique : il a alors indiqué que « les démarches de décompensation des prix du carburants ont largement contribué à la baisse des dépenses du gouvernement ». Et de préciser que « lors de ma première année au sein du gouvernement, nous avons payé 21 milliards de dirhams pour le carburant, en 2015, nous ne payerons pas un seul dirham pour cela ».

Crédit : Rachid Tniouni
Crédit : Rachid Tniouni

C’est au sujet de la décision d’augmenter les prix de l’électricité que le discours du chef de gouvernement a débordé, dans une invective aux partis d’opposition :

Quand je vous ai proposé de hausser les prix de l’eau et de l’électricité vous avez dit non, et vous voulez quand même que la dette publique soit réduite. Dites-moi juste ce que vous voulez et je vous suis. Ne vous opposez pas à des choses sur lesquels vous vous exprimerez par la suite dans des propos de paillards !

Ces derniers ont alors protesté bruyamment devant le chef du gouvernement.

Sans surprise, Abdelilah Benkirane, loin d’être intimidé, a riposté, en prenant à parti un parlementaire de l’Istiqlal qui l’attaquait : « Tu ne t’es pas indigné quand on m’accusait d’entretenir des liens avec Al Nosra, Daech et le Mossad ? (propos prononcés par Hamid Chabat, secrétaire général du parti de l’Istiqlal), fallait te lever pour ça aussi ! ».

Lire aussi: Quand nos politiques dérapent

Benkirane, prié de retirer ses déclarations par les parlementaires, a catégoriquement refusé de le faire et a quitté prématurément le parlement. Il « s’est rendu chez lui », a précisé le député PJD Abdellah Bouanou.

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  • monsieur benkirane a eut raison de mettre les points sur les i face a une opposition —-a qui la constitution a pourtant garantie un rôle de contrôle du gouvernement et lui donne la possibilité de proposer des réformes____cette opposition se perd hélas dans des disputes d égouts et de course honteuse pour le poste de leader

    notre pays le peuple marocain et en tête son souverain sont en droit de dire a ces clowns BASTA et mille fois BASTA vous ridiculisez notre patrie nos partis assez d insultes et comprenez que le marocain de 2015 est totalement différant de celui de 1955

    NOTRE PAYS pour décoller économiquement socialement culturellement a besoin de partis politique avec des programmes clairs réalisables et surtout consensuelles

    le maroc a toujours été un pays du juste milieu de dialogue et ces guignoles de la politique doivent cesser de hurler et d insulter pour laisser les jeunes commpettances faire valoir leur savoir faire