Le plan de gaz naturel liquéfié (GNL) marocain attire les convoitises. Lors d’une conférence de presse organisée à Casablanca le 19 mars, le directeur-général adjoint du groupe énergétique GDF Suez a fait part de l’intention de son entreprise de participer à ce projet. Le groupe français devrait être en concurrence avec le groupe Shell ainsi que l’entreprise émiratie Taqa.

En effet, le président-directeur général de l’entreprise néerlandaise, Dick Benshop, avait effectué une visite au Maroc durant laquelle il avait discuté d’un possible investissement dans ce domaine avec le ministre de l’Énergie et des mines Abdelkader Amara. Taqa Maroc, la filiale de l’émirati Taqa, avait également annoncé sa volonté de participer au projet de GNL lors de la présentation de ses résultats annuels au début du mois de mars.

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Pour rappel, le plan de gaz naturel liquéfié nécessitera un investissement de 4,6 milliards de dollars. Le Maroc devra compter sur des entreprises nationales et internationales pour coopérer avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et assurer le montage financier du projet. Celui-ci aura pour but de « satisfaire la demande électrique nationale » selon Abdelkader Amara et permettra au royaume de dépendre sa dépendance énergétique vis-à-vis du pétrole.

Le projet de GNL marocain prévoit la construction d’un terminal gazier à Jorf Lasfar, d’un gazoduc de 400 kilomètres passant par Mohammedia et Kénitra, et d’infrastructures nécessaires à la réception de GNL. Ces chantiers nécessiteront une enveloppe de 2,4 milliards de dirhams.