La finance islamique arrive finalement au Maroc

Ça y est, la loi sur les banques islamiques a été publiée dans le Bulletin officiel. L’aboutissement de plus de 2 ans de procédures.

Par

BMCI

La loi 103-12 sur les établissements de crédits et organismes assimilés, qui vient d’être publiée au Bulletin officiel et donc d’entrer en vigueur, ouvre les vannes de la finance islamique sur les établissements bancaires marocains. C’est la concrétisation d’un chantier entamé dès l’arrivée au pouvoir du PJD en 2012.

Toutefois, les établissements qui commercialiseront ces produits d’épargne auront la dénomination de « banques participatives» (et non « halal» ou « islamiques», histoire de ne pas trop porter préjudice aux banques classiques).

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Le Conseil supérieur des ouléma (CSO) garde un rôle de régulateur de l’activité, en délivrant, ou pas, son avis conforme sur les opérations commerciales, financières et d’investissements. Les banques participatives devront également envoyer au CSO un rapport d’évaluation annuelle sur « la conformité de leurs opérations et activités ».

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Le potentiel de l’épargne halal est évalué à 70 milliards de dirhams, selon Dar Assafaa, première société spécialisée en finance islamique au Maroc. Sans compter la manne financière issue des pays du Golfe, à la recherche de placements nouveaux.

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  • Comment s’écraser encore une fois devant les pays du Golfe au lieu d’avoir une vrai réflexion sur la finance…
    La finance « islamique » n’existe pas, certain produits financiers sont conformes à l’Islam qu’il viennent de n’importe quelle banque y compris conventionnel, d’autres moins quel que soit la banque… y compris venant du Golfe.
    Par ailleurs la finance islamique n’est pas un rempart contre la crise, seule la réflexion est un rempart
    Merci au gouvernement d’avoir l’intelligence de ne pas appeler cela de la finance islamique mais bien de la finance participative