A Oujda, les oliviers n'ont plus droit de cité

La commune urbaine d'Oujda bannit les oliviers de la ville, au nom de la lutte contre les cas d'allergie au pollen.

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Oliviers
Crédit : Suzanne Bonnefond / Flickr

Encore quelques mois et aucun olivier ne restera dans le périmètre urbain d’Oujda. En raison des effets allergiques du pollen de l’arbre, la commune urbaine de la ville a prévu qu’à partir du 1er janvier 2015 les oliviers seraient interdits à Oujda.

A partir de cette date, les propriétaires des oliviers prendront en charge les frais de cette opération, et l’Agence urbaine se chargera de l’enlèvement des oliviers des espaces publics de la ville, indique un communiqué de la commune urbaine de la ville.

Décision de 2012

L’interdiction de la plantation d’oliviers à l’intérieur du périmètre urbain, sur les trottoirs, les bordures des maisons et les jardins publics, est une décision du Conseil de la commune urbaine de la ville, votée en 2012.

L’objectif de cette mesure, selon la même source, est de « contribuer à la préservation de la santé des citoyens et à l’amélioration du paysage urbain », incitant les habitants de la ville « à prendre en considération l’intérêt général et à se soucier de la santé des personnes allergiques au pollen des oliviers ».

Problématique scientifique

Selon le site scientifique Sante-medicine.net, la présence de quantité importante de pollens allergisants dans une région peut provoquer une forme de pollution biologique, appelée pollution verte.

Les patients atteints d’allergie souffrent de « démangeaisons du nez, éternuements violents et répétitifs, nez qui coule, nez bouché », ainsi que d’autres manifestations  touchant les yeux, « larmoiements, œil rouge et démangeaisons ». Ces symptômes peuvent être accompagnés de crises d’asthme.

Imane Benichou

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