Un soldat, originaire de Rabat et affecté au Sahara, a été interpellé par la police judiciaire de Fès, à son domicile familial. D’après les premiers éléments de l’enquête menée par la direction générale de la surveillance du territoire (DGST), celui-ci est suspecté de converser via Facebook et Twitter avec des groupes extrémistes au Moyen-Orient, selon Akhbar Al Yaoum.

Âgé de 31 ans, ce soldat a intégré l’armée marocaine en 2006. Au moment de son interpellation, la police judiciaire a également réquisitionné son smartphone, son ordinateur portable afin de connaître la nature des communications qu’il entretenait avec des personnes du Proche-Orient et surtout d’Égypte.

Ce n’est pas la première fois que la police judiciaire interpelle des éléments suspectés d’entretenir des liens avec l’État islamique. Quatre détenus salafistes à la prison de Meknès ont été soumis récemment à un interrogatoire et ont été soupçonnés de liens avec l’État islamique. Une autre arrestation avait eu lieu au mois de juillet lorsque deux étudiants avaient brandi le drapeau de l’État islamique lors d’un match de handball à Settat.