4 bonnes raisons de se réjouir de la victoire des Allemands

Par Réda Allali

Oui, Zakaria Boualem était pour l’Argentine, il vous a déjà expliqué pourquoi. Mais aujourd’hui, ce sont les Allemands qui se sont réveillés champions du monde, Zakaria Boualem vous a donc dégoté quatre raisons de se réjouir de leur succès. C’est n’est pas toujours chatoyant, mais on vous avait prévenu avant qu’une victoire allemande ne rimerait pas avec un délire planétaire…

1. Le jeu. Oui, l’Allemagne est la meilleure équipe de ce mondial, tout le monde est d’accord là-dessus. Certains continuent inlassablement de parler de « machine allemande » en référence aux années 1980, mais ce n’est plus un trax surpuissant, elle s’est transformée en Formule 1. Il n’y a pas dans cette équipe de Hrubesh, de Briegel, de football systématique. Non, il y a des joueurs techniques, un collectif intelligent, une vraie identité de jeu. Mieux, ils sont devenus humain, la preuve c’est que ce bon Bastian Schweinsteiger, en s’ouvrant la pommette, a saigné comme vous et moi, certains s’attendaient à voir couler du kérosène.

2. Le collectif. Pour faire tourner la machine, on crée de plus en plus de trophées individuels, des trophées en bois qui alimentent le buzz permanent, des titres creux qui font le bonheur des sponsors… Rassurant, donc, de voir qu’une Allemagne bâtie sur un collectif vient redresser la barre. Oui, c’est une véritable équipe, où des joueurs comme Kroos, Göetze, Müller, Neuer, Schürrle, ou « Schweini » sont finalement d’égale importance.

 3. Le travail. En ces temps troubles où le chaos s’installe un peu partout, il est bon de trouver un peu de logique. La Mannschaft, c’est onze sélectionneurs à peine depuis 1926, n’essayons même pas de faire de l’humour en se comparant. Les joueurs qui ont gagné hier étaient pour la plupart champion d’Europe espoirs 2009. Tout est logique, donc. On peut espérer, sans trop y croire, que cette impressionnante qualité de travail nous inspire un peu, mais on n’y croit pas trop.

4. La reconnaissance. Rappelons que ZDF nous a offert la Coupe du monde en intégralité et gratuitement au moment où nos frères les Arabes de beIN Sports nous on proposé des tarifs un peu trapus. Ils ont sauvé tous les Zakaria Boualem de notre paisible contrée en cette période de 3ouacher. Cette Coupe du monde est leur récompense.

C’est ainsi que Zakaria Boualem termine sa couverture exclusive de la Coupe du monde. Le malheureux montre déjà des symptômes inquiétant de blues post-Mondial couplé au blues pré-f’tor, et à d’autre blues qui vont resurgir maintenant qu’on a plus que ça à foutre.

C’était un plaisir de partager ce mois glorieux avec vous.

A bientôt.

Et merci.