Quels sont les films marocains au festival du cinéma maghrébin d'Alger ?

Petit tour d'horizon des films marocains en compétition pour le festival du cinéma maghrébin d'Alger qui a débuté le 5 juin.

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Six longs-métrages marocains sont en compétition au festival du cinéma maghrébin d'Alger, dont deux documentaires.

Au total, 38 films sont en compétition. Le festival décernera un « Amaya d’or » (guépard d’or) pour les catégories long et court-métrage de fiction, un grand prix du documentaire, des prix du meilleur scénario, de la meilleure interprétation (masculine et féminine) et un prix spécial du jury. Parmi les onze fictions long-métrages en compétition, quatre sont marocaines.

Formatage, de Mourad El Khaoudi

Ce thriller raconte l’histoire d’un homme ayant perdu la mémoire qui vient tout juste de sortir d’internement. Il se fie à celle qui prétend être sa femme jusqu’au jour où un homme se présentant comme un officier des renseignements l’avertit qu’il fait l’objet d’une escroquerie. Débute alors la quête d’identité douloureuse de cet homme tiraillé entre deux discours.

 

C’est eux les chiens, de Hicham Lasri (sorti en février 2014)

Majhoul sort de prison. L’homme vient de passer 30 ans dans les geôles marocaines pour avoir manifesté en 1981 durant les « émeutes du pain ». Il retrouve la liberté en plein Printemps arabe. Une équipe de télévision décide de le suivre dans la recherche de son passé, perdu dans une société marocaine pleine de contraste.

 

Ymma, de Rachid El Ouali (sorti en décembre 2013)

Il s’agit du premier long métrage de Rachid El Ouali. On retrouve Hicham Lasri dans l’écriture du scénario. On y suit Boujemâa, quadragénaire de Casablanca, qui croit avoir trouvé la femme de sa vie sur Internet. Il décide alors d’aller à sa rencontre, en Corse. Ymma est une sorte de road-movie dans les traces un homme à la recherche d’un idéal féminin qu’il espère le plus proche de sa mère.

 

La lune rouge de Hassan Benjelloun (sorti en novembre 2013)

Biopic consacré au célèbre compositeur Abdeslam Amer. Le film évoque brièvement sa jeunesse puis s’attarde sur la gloire et la décadence de cet artiste qui a marqué son époque malgré son handicap.

 

Le Maroc est aussi représenté dans les catégories court-métrage et documentaire. Deux réalisatrices marocaines représentent le docu marocain :

 

Des murs et des hommes, de Dalila Ennadre

Un parcours dans les rues de Casablanca pour raconter l’histoire sociale de la ville.

Femme à la caméra, de Karima Zoubir

Un documentaire qui suit le combat de Khadija, une Marocaine divorcée qui défie sa famille et travaille comme camerawoman de mariages.

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