Polar. Plongée dans la mémoire de l’apartheid

Le film sud-africain Zulu de Jérôme Salle donne un aperçu réaliste du pays de Mandela. 

Ali Sokhela (Forest Whitaker) est noir, Brian Epkeen (Orlando Bloom) est blanc. Collègues dans la police sud-africaine, ils mènent une enquête sur des meurtres atroces. Des villas cossues aux townships de Cape Town, ils traversent une Afrique du Sud rongée par les inégalités de classes. Zulu, polar sombre, voire violent, adaptation d’un roman éponyme, a le mérite de lier, autour d’une même trame, introspection psychologique, fait social et regard sur une mémoire commune. Celle de l’apartheid, présente dans les corps, les familles et les inconscients collectifs comme individuels. Le point faible du film est sans doute la prestation d’Orlando Bloom, car trop caricatural et peu convaincant.

 

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer