Khalfi déplore les lacunes du rapport du département d’Etat américain

Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi,  a dénoncé, le vendredi 28 février, les « lacunes  flagrantes» du dernier rapport annuel du département d’état américain sur les droits de l’homme au  Maroc.

Liberté de la presse

Pour Mustapha El Khalfi, le rapport est « entaché d'un ensemble de lacunes flagrantes ». Parmi celles-ci, l’inclusion de données antérieures à l’année 2013. Mentionnant l’exemple de la liberté de la presse, le porte-parole du gouvernement a indiqué qu’aucune publication n’a été saisie l’an dernier, qu’aucune amende n’a été donnée aux journalistes et qu’aucun journaliste n’a été condamné à des peines de prisons. Des données qui ne sont pas entièrement fausses, si l’on omet le séjour d’Ali Anouzla en prison et si l’on prend en compte le fait que l’audience du journaliste ait été repoussée au 20 mai par le juge d’instruction.

La torture non mentionnée

Aucune mention n’a été faite par le porte-parole du gouvernement concernant les détentions arbitraires effectuées  par la police marocaine. Les cas de tortures, qui sont pourtant au cœur de l’imbroglio politique entre le Maroc et la France, n’ont pas été commentés par Mustapha El Khalfi bien que, selon le rapport, des « traitements cruels, inhumains ou dégradants des prisonniers et des détenus […] ont confirmé l’existence de telles pratiques ». 

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