L'agenda culturel #603

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Un petit air de cinéma

Concerts. L’orchestre philharmonique du Maroc (OPM) commence l’année 2014 en rendant hommage au cinéma. Lors de ses prochains concerts, les mélomanes pourront écouter des morceaux d’Ennio Morricone, Maurice Jarre, Hans Zimmer et autres grands compositeurs de musiques de films. Leurs mélodies ont accompagné de grands chefs-d’œuvre du cinéma, comme Docteur Jivago, Lawrence d’Arabie, Le parrain ou encore Gladiateur. Des morceaux restés gravés dans les mémoires des cinéphiles. La direction de l’orchestre sera confiée à Bruno Membrey.   R.Z.

> A l’Hôtel de ville de Tanger le 18 janvier, et au Théâtre royal de Marrakech le 20 janvier.

Réflexion sur l’éducation

Exposition. Conçu lors d’une résidence d’artistes au Cube Independant Art Room, « Iqraa » est le travail récent de l’artiste Mustapha Akrim. Le verbe est au centre de ce « work in progress », qui propose de réfléchir aux maux de l’éducation au Maroc. Vivant entre Rabat et Salé, Mustapha Akrim est diplômé de l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan. Durant ses années d’études, il a également travaillé comme assistant-maçon, ce qui lui a permis de mener une longue réflexion sur l’éducation et le travail.  R.Z.

> A la Kulte Gallery de Rabat, jusqu’au 2 mars.

Un tabou s’invite à l’écran

Cinéma. Avec son dernier film, Derrière les portes fermées, le réalisateur Mohammed Ahed Bensouda s’attaque à un sujet très rarement abordé dans le cinéma marocain. Samira, l’héroïne (campée par Zineb Obeid) est victime de harcèlement sexuel et moral au travail. Mourad, son patron – joué par le très convaincant Karim Doukkali – est un pervers narcissique, qui réussit à faire de sa vie un enfer. Le film revient sur le désespoir que va vivre cette jeune femme, et les conséquences sur sa relation avec son mari et sa petite fille. Malgré ses petits airs de téléfilm, Derrière les portes fermées a le mérite de s’attaquer à un sujet encore tabou, et met en avant le fait que la loi marocaine ne défend absolument pas les femmes dans ce genre de situations.  M.S.

> En salle, au Mégarama de Casablanca, Fès et Marrakech.

Et aussi…

Spectacle. Après sa performance lors du dernier Marrakech du Rire, Jeff Panacloc revient au Maroc. Le célèbre ventriloque français et sa marionnette délirante, baptisée Jean-Marc – un singe à l’humour grinçant –, lutteront pour prendre le contrôle d’un spectacle « ventriloquement incorrect ». Autant dire que le duo transformera la scène en véritable champ de bataille.  R.Z.

> Au Studio des arts vivants de Casablanca, le 23 janvier à 20h30.

Showcase. Si vous ne connaissez pas Gang Jah Mind, ne ratez pas l’occasion de les découvrir. Fondé en 1993, ce groupe marseillais est un des piliers de la culture roots reggae française. Ses neufs musiciens chantent en français, en anglais, mais aussi en arabe. Leur reggae est teinté d’une touche de musique orientale qui devrait plaire au public marocain.  M.S.

> A la Fnac de Casablanca, le 18 janvier à 19h.

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