Diac Salaf. La Bourse ou la mort

La famille Bencherki, actionnaire de référence de la société de crédit Diac Salaf, vient de se faire tirer les oreilles par le CDVM, gendarme du marché boursier casablancais. Traînant des fonds propres négatifs depuis 2009, la société peine à renflouer ses caisses, et le CDVM semble avoir marre des promesses de recapitalisation non tenues par les Bencherki. Dans un communiqué au ton ferme, l’autorité du marché exprime clairement son ras-le-bol : “La société a multiplié les annonces au sujet d’éventuels partenariats (CKMD, CAM, fonds d’investissement étrangers, etc.). Mais à ce jour, aucun de ces projets n’a abouti”. Décision du gendarme : le titre de la société en Bourse sera suspendu de la cotation, le temps que les actionnaires concrétisent leur promesse d’injection de cash, repoussée, selon eux, pour cause de crise financière internationale. Propriétaires entre autres de l’enseigne Fedex, Cartier et de la marque de peinture Prodec, les Bencherki doivent allonger pas moins de 300 millions de dirhams pour sauver leur société de financement de la banqueroute

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